Chaque année, à l'Halloween, tous les garçons de seize à dix-huit ans sont relâchés dans la ville à la poursuite d'une créature à tête de citrouille. L'objectif: le tuer avant minuit afin d'être celui qui pourra enfin quitter cette ville insipide.
Gagnant d'un Bram Stocker Award en 2006, Dark Harvest est un hommage à Halloween. C'est évident dès le premier regard à l'illustration de couverture, une superbe représentation d'October boy, le garçon à tête de citrouille. L'auteur commence le roman en décrivant cette ville et cette route de réglisse noire permettant de la quitter. Le style de l'auteur est riche et s'ancre profondément dans cette fête à laquelle il rend hommage. Il multiplie les références aux friandises, aux films d'horreur et à l'automne, période de grisaille, de couleurs et de récoltes.
L'utilisation de points de vues multiples est aussi un point fort de ce livre, car on y perçoit les événements de tous les points de vue qui ont de l'importance, ce qui permet de rendre cette histoire multidimensionnelle. Ce type de narration était essentiel dans une histoire qui va beaucoup plus loin que les clichés et qui aborde des thèmes comme le statu quo, l'adolescence et le mensonge. Aussi, l'auteur alterne entre la troisième personne et le tu indéfini, qui a pour objectif de rendre la ville et les événements qui s'y déroulent plus crédibles. Comme si nous avions habité la ville décrite dans Dark harvest.
Beaucoup plus qu'un simple hommage à l'Halloween, Dark harvest raconte une histoire qui va plus loin que les apparences. Même si ce roman peut sembler, à première vue, une inoffensive dose de plaisir sanglant, sa résolution laisse le lecteur avec des questions sur la relation entre les traditions et les générations. À lire en tout temps, même si octobre est le meilleur moment!
Hé! :) Moi qui aime les histoires d'Halloween! :) Je note!
RépondreSupprimerÀ ne pas confondre avec les films Dark Harvest pi Dark Harvest 2.
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