Voici un article bref, mais fort intéressant, qui décrit les étapes du cycle de l'écriture. Ça m'a fait réfléchir à ma méthode d'écriture. Peut-être qu'il sera utile à vous aussi. Vous pouvez le lire ici.
Intéressant comme diagramme bien que par défaut, je crois que la plupart des auteurs font ça de façon "naturel" sans même s'en rendre compte héhé.
Ce qui m'apportes à raconter une petite anecdote du cours de prose à l'UQÀM que j'ai suivis l'année dernière: dans mon cours plusieurs étudiants croyaient que lorsque l'on écrivait, le premier jet était final et prêt à la soumission et même que si un dir. litt. ou un éditeur suggèrait de modifier le texte pour le rendre meilleur, ces étudiants refuseraient et le soumettraient ailleurs... Fait étonnants, ces étudiants ne sont pas restés plus de deux cours lors de cette session et ont quitté par la suite! :p
Beaucoup trop de gens semblent croire qu'il est facile d'écrire et que lorsqu'on écrit le texte demeure intouchable et parfait... Très marrant lorsqu'on a déjà publier un texte et travailler avec un dir. litt. héhé
@Alamo : Mon père écrit des chansons et considère ces textes de cette façon-là lui aussi (intouchables). Ça donne que ce ça donne mettons et ça m'étonne pas qu'il n'ait pas percé...
Cela dit, je pense que ça prends une bonne dose d'humilité au début pour accepter que ce qu'on écrit est loin d'être parfait et qu'un second regard le rendra meilleur.
@Gen: je comprends, je suis comme ça malheureusement lorsque j'écris de la poésie. C'est un seul jet et c'est souvent spontané et en prose. Mais je ne publierai jamais de poésie hahahaha... :P Ça sert juste à sortir les émotions où les idées.
J'aimais bien, schéma, qui permet de mettre des mots sur un processus qu'on fait intuitivement. Je voulais initialement juste reTweeter le lien (déjà retweeté par Cory Doctorow), mais je voulais que tous les amis auteurs en profitent!
@Gen@Alamo C'est assez difficile de modifier un texte basé sur le rythme. Quand j'écris de nouvelles, je me base beaucoup sur le rythme des phrases, le "comment ça sonne", et quand je dois changer c'est souvent un casse-tête. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas les corrections nécessaires ;-). Je peux comprendre la difficulté pour la poésie ou les chansons. Par contre, ce n'est pas une excuse.
Très intéressant en effet. C'est là qu'on voit qu'il faut de la patience. J'avoue que pour le temps de gestation d'idées, je ne donne pas ma place, mais pour le reste, il faudrait voir si je suis capable d'introduire tout ça dans mon processus créatif.
C'est vrai qu'il faut de l'humilité pour se faire dire de retoucher ses textes et encore plus pour se le faire refuser. Mais laissez moi vous dire, que lorsque j'ai appris qu'un éditeur voulait bien me publier, j'aurais pu presque faire n'importe quel changement que ça ne m'aurait pas dérangé. : )
Merci pour le lien! :)
RépondreSupprimerJ'ai maintenant d'autres mots pour ce que j'appelais "laisser mijoter" ;p (toute l'étape de trouver l'idée et de la structurer).
Intéressant comme diagramme bien que par défaut, je crois que la plupart des auteurs font ça de façon "naturel" sans même s'en rendre compte héhé.
RépondreSupprimerCe qui m'apportes à raconter une petite anecdote du cours de prose à l'UQÀM que j'ai suivis l'année dernière: dans mon cours plusieurs étudiants croyaient que lorsque l'on écrivait, le premier jet était final et prêt à la soumission et même que si un dir. litt. ou un éditeur suggèrait de modifier le texte pour le rendre meilleur, ces étudiants refuseraient et le soumettraient ailleurs... Fait étonnants, ces étudiants ne sont pas restés plus de deux cours lors de cette session et ont quitté par la suite! :p
Beaucoup trop de gens semblent croire qu'il est facile d'écrire et que lorsqu'on écrit le texte demeure intouchable et parfait... Très marrant lorsqu'on a déjà publier un texte et travailler avec un dir. litt. héhé
@Alamo : Mon père écrit des chansons et considère ces textes de cette façon-là lui aussi (intouchables). Ça donne que ce ça donne mettons et ça m'étonne pas qu'il n'ait pas percé...
RépondreSupprimerCela dit, je pense que ça prends une bonne dose d'humilité au début pour accepter que ce qu'on écrit est loin d'être parfait et qu'un second regard le rendra meilleur.
Merci pour le lien. Très intéressant.
RépondreSupprimer@Gen: je comprends, je suis comme ça malheureusement lorsque j'écris de la poésie. C'est un seul jet et c'est souvent spontané et en prose. Mais je ne publierai jamais de poésie hahahaha... :P Ça sert juste à sortir les émotions où les idées.
RépondreSupprimerJ'aimais bien, schéma, qui permet de mettre des mots sur un processus qu'on fait intuitivement. Je voulais initialement juste reTweeter le lien (déjà retweeté par Cory Doctorow), mais je voulais que tous les amis auteurs en profitent!
RépondreSupprimer@Gen@Alamo C'est assez difficile de modifier un texte basé sur le rythme. Quand j'écris de nouvelles, je me base beaucoup sur le rythme des phrases, le "comment ça sonne", et quand je dois changer c'est souvent un casse-tête. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas les corrections nécessaires ;-). Je peux comprendre la difficulté pour la poésie ou les chansons. Par contre, ce n'est pas une excuse.
@Alamo Vraiment savoureuse ton anecdote.
Très intéressant en effet. C'est là qu'on voit qu'il faut de la patience. J'avoue que pour le temps de gestation d'idées, je ne donne pas ma place, mais pour le reste, il faudrait voir si je suis capable d'introduire tout ça dans mon processus créatif.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il faut de l'humilité pour se faire dire de retoucher ses textes et encore plus pour se le faire refuser. Mais laissez moi vous dire, que lorsque j'ai appris qu'un éditeur voulait bien me publier, j'aurais pu presque faire n'importe quel changement que ça ne m'aurait pas dérangé. : )