Silencieuses, de Jonathan Reynolds
Huit nouvelles tristes et sanglantes qui semblent silencieuses dans le monde où elles ont lieu, les villes de Silent Valley et d'Innstown. L'endroit est si habitué à vivre des horreurs que les traces de ces histoires sont camouflées par l'atroce Aura du lieu. C'est comme si le sol absorbait le mal, le distillait et le redistribuait selon son bon vouloir là où ses effets seraient les plus dévastateurs. Ces huit histoires prennent la forme d'horreurs classiques, certaines clairement inspirées du cinéma d'épouvante alors que d'autres sont de beaux clins d'oeil aux grands du genre, entre autres à Lovecraft. Chacune de ces nouvelles est un plaisir à lire et le style de Reynolds se prête bien à ce qu'il raconte. La structure de ses récits me plait particulièrement, car la majeure partie de chacune des histoires sert à établir l'ambiance, à entrouvrir la porte. Puis, alors que les personnages sont bien campés et que l'on sent l'horreur toute proche, l'auteur ouvre grande la porte et laisse libre court à l'épouvante pure et dure. Superbe.
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